La paroisse de Langast était sous l’ancien régime, une des nombreuses enclaves du puissant diocèse de Dol. Si l’église est incontestablement un monument historique unique grâce à son architecture et ses fresques, la chapelle Saint Jean, située dans le haut du bourg, est aussi un édifice d’intérêt.
Son origine reste floue malgré le manque d’archives, plusieurs points apportent des informations sur son histoire. Tous d’abord, elle est dédiée à l’apôtre Saint Jean. On remarque aussi sur la façade sud de l’église une croix monolithique très ancienne et en forme de ‘’TAU’’ ‘(T), croix emblème des Antonins puisque Saint Antoine est le deuxième patron de la paroisse, ces religieux avait pour vocation le soin des malades.
Un lieu-dit la Maladry, pourrait indiquer la présence d’une léproserie, il y aurait-il eu sur le territoire des Antonins, des Templiers ou des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Ces derniers ont laissé des traces dans la région, comme à Quessoy à ‘’L’hôpital’’ ou à Plélo ‘’Saint Jean du Temple’’. Tous ces éléments restent hypothétiques. Une chose est sûre, c’est que l’origine de la chapelle reste très ancienne.
L’édifice actuel date du 16è siècle. Des traces d’écussons sont visibles sur le pignon Est de chaque côté de la maîtresse vitre, cela nous informe sur les vieilles familles donatrices de Langast . Un regard attentif atteste aussi des remaniements dans les maçonneries extérieures. Aujourd’hui de forme rectangulaire, les documents indiquent la présence d’une aile sud disparue au cours du 19è siècle.
La chapelle sera vendue comme bien national au cours de la révolution. Elle fut rendue à la fabrique de Langast en 1826. Le 19è siècle verra aussi l’implantation du cimetière sur le placitre.
L’élément remarquable de la chapelle est sa charpente du 16è siècle, d’une rare beauté presque unique en Bretagne. Elle conserve des <<sablières>> sorte de corniche où les charpentiers y ont représenté le bestiaire ancien, animaux fabuleux et scène populaire de chasses y sont sculptés. Les poutres, nommées « entraits », sont ornées aux extrémités, de têtes terribles de monstres, sorte de crocodiles ou dragons « engoulant » d’où jaillissent les poutres. En 1913 cette charpente value à la chapelle, le classement au titre des monuments historique.
Le retable en attente de restauration date du 17è siècle, il retrouvera son éclat lors de la prochaine tranche de travaux en 2015. Les vitraux reposés dernièrement conservent des fragments du 15è siècle.
Son origine reste floue malgré le manque d’archives, plusieurs points apportent des informations sur son histoire. Tous d’abord, elle est dédiée à l’apôtre Saint Jean. On remarque aussi sur la façade sud de l’église une croix monolithique très ancienne et en forme de ‘’TAU’’ ‘(T), croix emblème des Antonins puisque Saint Antoine est le deuxième patron de la paroisse, ces religieux avait pour vocation le soin des malades.
Un lieu-dit la Maladry, pourrait indiquer la présence d’une léproserie, il y aurait-il eu sur le territoire des Antonins, des Templiers ou des hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Ces derniers ont laissé des traces dans la région, comme à Quessoy à ‘’L’hôpital’’ ou à Plélo ‘’Saint Jean du Temple’’. Tous ces éléments restent hypothétiques. Une chose est sûre, c’est que l’origine de la chapelle reste très ancienne.
L’édifice actuel date du 16è siècle. Des traces d’écussons sont visibles sur le pignon Est de chaque côté de la maîtresse vitre, cela nous informe sur les vieilles familles donatrices de Langast . Un regard attentif atteste aussi des remaniements dans les maçonneries extérieures. Aujourd’hui de forme rectangulaire, les documents indiquent la présence d’une aile sud disparue au cours du 19è siècle.
La chapelle sera vendue comme bien national au cours de la révolution. Elle fut rendue à la fabrique de Langast en 1826. Le 19è siècle verra aussi l’implantation du cimetière sur le placitre.
L’élément remarquable de la chapelle est sa charpente du 16è siècle, d’une rare beauté presque unique en Bretagne. Elle conserve des <<sablières>> sorte de corniche où les charpentiers y ont représenté le bestiaire ancien, animaux fabuleux et scène populaire de chasses y sont sculptés. Les poutres, nommées « entraits », sont ornées aux extrémités, de têtes terribles de monstres, sorte de crocodiles ou dragons « engoulant » d’où jaillissent les poutres. En 1913 cette charpente value à la chapelle, le classement au titre des monuments historique.
Le retable en attente de restauration date du 17è siècle, il retrouvera son éclat lors de la prochaine tranche de travaux en 2015. Les vitraux reposés dernièrement conservent des fragments du 15è siècle.